L’utilisation de l’algue pour remplacer le plastique ou du pétrole est très intéressante: l’algue, lors de son développement piège du CO2 et libère de l’oxygène, c’est la photosynthèse. Les systèmes développés si dessous permettent de se passer d’une énergie fossile accumulée pendant des millions d’années et d’utiliser la même source d’énergie dit « verte » car produit entre quelques heures à quelques jours et donc beaucoup plus renouvelable à notre échelle.
On parle donc de pétrole propre. L’autre principal avantage est de ne pas empiéter sur les terres agricoles grâce à des productions d’algue en milieu marin (contrairement aux solutions éthanol à partir d’amidon de céréales).
Le procédé BFS
micro-algues + eau + photosynthèse + gaz carbonique (provenant d’émissions industrielles) = pétrole
Avantages
Cette industrie récupère les gaz carbonique provenant d’autres industries polluantes. Ils produisent du pétrole propre en 48h.
Inconvénients
Bien que ce soit aussi un avantage, il faut récupérer du gaz carbonique d’une industrie qui va brûler l’équivalent de six barils pour récupérer le gaz nécessaire pour réaliser un seul baril « bio ». La surface nécessaire à la production de fioul « bio » est considérable, il faudrait environ la surface équivalente du Val d’Oise pour produire les 580 millions de barils que la France importe chaque année. Le soleil est indispensable, seules les régions ensoleillées (du Sud) peuvent accueillir ce genre d’installation, et ce ne sont surement pas ces régions les plus industrialisées.
Le procédé PNNL
algues humide+ haute pression + haute température = pétrole
Avantages
Ils produisent du pétrole propre en moins d’une heure
Inconvénients
Le procédé est non industrialisable, il y a encore trop d’énergie dépensée pour la transformation de l’algue.
Le procédé Algopack
algues + séchoir + haute pression = polymère de plastique
Avantages
Créer une matière « plastique » entièrement biodégradable. Ce procédé est déjà industrialisé en Bretagne, c’est un produit déjà bien développé.
Inconvénients
Si ce procédé s’industrialise fortement, il devient vite trop cher d’aller chercher les cultures d’algues en mer et on en revient à faire des cultures d’algues dans des bassins.